AIEA : Amano retourne sa veste alors que l'Iran joue la montre

Dans sa dernière intervention publique, Amano ne tempère pas ses propos, il fait carrément volte face en prétendant que certains sites étant fermés au contrôle de ses inspecteurs, notamment ceux que l'Iran destine à la production d'uranium enrichi à 20%, il lui est, cette fois, impossible "d'affirmer si toutes les activités nucléaires de l'Iran sont à caractère civil ou pas ".
Dans notre article précédent, nous soupçonnions la communauté internationale d'impatienter Israël avec son pas de tango ridiculement langoureux. Pour le coup, on peut sans risque d'erreur parler d'un cha-cha-cha bien déhanché. Monsieur Amano étant extrêmement proche des américains, on est en droit de se poser quelques questions.
La première ne peut qu'être courte : qui a intérêt à faire gagner du temps à l'Iran sous le prétexte fallacieux qu'un dialogue constructif est encore possible ?
La deuxième: pourquoi Yukiya Amano, le pro-américain, retourne-t-il à la tonalité si ambiguë que Mohamed El-Baradeï, le pro-britannique, avait entretenue durant des années au grand dam des USA, d'une partie des pays européens, et d'Israël?
La dernière, pour la route : comment ce monsieur peut-il être persuadé que les mollahs iraniens avancent sans tâtonnement vers la réalisation de vecteurs et d'ogives en faisant mine de ne pas savoir quelle est la fin visée?
Trois questions pour une même réponse; une seule à laquelle, chers lecteurs, vous n'êtes pas autorisés de méditer avant que d'avoir avalé un puissant soporifique, sinon c'est l'insomnie...
...sans la donner ici, pour ne pas prêter le flanc aux accusations de tortueux spéculateurs qui tombent déjà dans notre boîte, nous dirons simplement qu'il était temps qu'Israël montre sa détermination à changer d'horloge.